Communiqué de presse - L'insécurité à Metz
Si on ne peut que se réjouir de savoir Dominique Gros « décomplexé » sur les questions de sécurité dans notre ville, on peut en revanche s’étonner de la teneur de ses propos lors de la conférence de presse à ce sujet. Il n’est ni dogmatique ni populiste de parler de sécurité, et accuser inexorablement l’Etat ne dispense pas le premier magistrat de la ville d’assumer ses responsabilités d’Officier de Police Judiciaire et de Président du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance.
L’opposition municipale, face à la recrudescence des agressions en centre ville et tout particulièrement en soirée, a interpellé Dominique Gros à plusieurs reprises, lui demandant en vain de rétablir les rondes de nuit de la police municipale supprimées dés son arrivée à la mairie en 2008. Vouloir faire croire qu’à Metz, tout va bien, alors même que la presse présentait l’un de ses quartiers comme une des plus importantes plaques tournantes de trafic de drogue en Europe, c’est se moquer des messins… il suffit de se promener le soir en zone piétonne pour s’en persuader, ce que nos édiles ne semblent plus faire suffisamment…
Et au-delà du thème sécuritaire que la gauche n’aime pas, c’est l’image de notre Ville qui peut s’en trouver ternie, et avec elle son attractivité. Car une nuit blanche, aussi sympathique soit elle, c’est plus de 10 policiers municipaux recrutés à l’année et dont la présence permettrait à tout le moins de rassurer la population…
Une fois de plus, nous sommes navrés de constater qu’en matière de sécurité comme dans d’autres domaines, Dominique Gros se contente de rependre les discours partisans de la hiérarchie socialiste sans prendre en compte les réelles attentes des messines et des messins.